Tout sur la ménopause
TOUT SUR LA LIBIDO
Homologation
Numero DUT/PL 1928/2
LES TROUBLES DE LA LIBIDO
Et si c’était dans la tête ? Voici la première question posée par les femmes lorsqu’elles consultent un Sexologue pour des problèmes sexuels tels :
- la baisse ou la perte de leur libido et du désir
- des douleurs génitales pendant un rapport sexuel
- l’anorgasmie ou l’impossibilité de connaître un plaisir total pendant l’amour !
C’est vrai que cela serait simple si ces troubles étaient purement psychologiques mais il faut reconnaître que le stress, des coups de blues, le surmenage caractérisent la vie de beaucoup de femmes dans notre société actuelle. Ainsi, la vie moderne peut avoir un retentissement certain sur leur vie sexuelle. Que faire quand le désir défaille ou n’est plus au rendez-vous ? Quelles en sont les raisons ? De la perte de la libido à l’anorgasmie, est-ce seulement dans la tête que se situe l’origine des troubles sexuels féminins ? Beaucoup de femmes consultent en Sexologie parce que pour elles la sexualité n’est plus un plaisir. Souvent, elles demandent si :
- Toutes les femmes sont-elles douées pour le plaisir ?
- Les troubles sexuels féminins : Mythe ou réalité ?
- Dysfonctionnements Sexuels Féminins : Quelles sont les victimes ?
Perte de la libido, douleurs, anorgasmie… Bien que très nombreux, les dysfonctionnements sexuels chez la femme sont souvent ignorés. Est-ce parce que la sexualité féminine est complexe, mêlant des composantes psychologiques, hormonales et organiques ?
Toutefois, récemment, l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) s’est penchée sur ces pathologies féminines entraînant souvent de graves perturbations psychologiques, comme les divers états dépressifs et neurasthéniques, et des situations mentales complexes de détresse personnelle.
L’expression Dysfonctionnements Sexuels Féminins (D.S.F.) décrit l’incapacité ou l’impossibilité pour la femme de ressentir de façon non douloureuse, saine et agréable, les divers états successifs que le corps féminin traverse généralement lors d’un rapport sexuel.
Ces différents états sont dans l’ordre suivant : en premier lieu, l’étape du désir, en second lieu, l’étape de la stimulation et enfin, l’étape de l’orgasme. Chez la femme, les D.S.F. peuvent prendre de nombreuses formes. Elles peuvent s’expliquer par des causes très variées tant sur le plan physiologique que sur le plan psychologique.
Ce sont des affections assez partagées car 40% des femmes en souffrent. Pire encore, une femme sur 4 reconnaît ne jamais atteindre l’orgasme !
Les origines des D.S.F. sont d’ordre physique ou psychologique, voire même une combinaison des 2. En effet, il arrive souvent qu’une DSF d’origine physique se traduise ensuite en symptômes aggravés de détresse personnelle.
Tout à fait exceptionnellement, il arrive que l’origine de certains D.S.F. réside purement et simplement dans la simple ignorance de la femme sur la « mécanique » élémentaire d’un rapport sexuel satisfaisant.
Ainsi certaines femmes ne connaissent jamais d’excitation sexuelle par une totale méconnaissance de la façon dont leurs organes sexuels féminins réagissent quand ils sont stimulés de façon appropriée.
Cela peut être du à l’origine à la maladresse de leur premier partenaire sexuel qui n’aura pas su bien les initier convenablement à l’acte d’amour !
Dans d’autres cas, des mauvaises expériences de violence sexuelle (brutalités lors d’un rapport sexuel, attouchements pédophiles, viol), en particulier lors de l’enfance, voire même lors de la petite enfance, risquent de bloquer la femme dans son acheminement vers son épanouissement sexuel.
C’est encore plus vrai pour les très jeunes victimes d’actes pédophiles qui souvent à l’âge adulte ont refoulé totalement dans leur inconscient les abus sexuels qui leur ont été infligés au plus jeune âge.
Du fait de ce refoulement de ces abus lorsqu’elles sont adultes, ces personnes ne peuvent d’elles-mêmes trouver la raison de leurs DSF, sauf à entreprendre de longues et chères séances de psychothérapie.
Parfois, c’est la culture personnelle de la femme face à la sexualité qui est en cause. Influencées par certaines formes d’éducation « rigides », par leur milieu familial ou social, ou par leur expérience personnelle, certaines femmes vont développer des formes d’anxiété s’exprimant physiquement lors de rapports sexuels.
Ce mode d’expression physique d’un problème psychologique se manifeste parfois, par exemple, par l’absence de lubrification (ou humidification) du vagin lors de la première phase d’excitation d’un rapport sexuel.
Des conflits, des tensions ou une incompatibilité avec un partenaire peuvent aussi provoquer l’une des formes d’un D.S.F. La prise de médicaments (certains contraceptifs, les antidépresseurs, les tranquillisants…) peuvent aussi en être la cause. Dans ce cas, il est nécessaire d’en faire part à son médecin traitant ou à son gynécologue pour trouver la meilleure solution médicale appropriée.
Les causes peuvent être seulement physiques, notamment des affections des organes génitaux ou des voies urinaires comme l’endométriose, la cystite, la sécheresse vaginale ou la vaginite.
D’autres troubles comme l’hyperthyroïdie, le diabète, la sclérose en plaques ou la dystrophie musculaire peuvent aussi avoir des incidences sur le désir et les capacités sexuelles.
Enfin, l’abus d’alcool, de tabac et les drogues illicites peut contribuer aux DSF.
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