LE CLASSEMENT DES D.S.F
La Nouvelle Classification Internationale des Dysfonctionnements Sexuels Féminins (DSF)
La Classification Internationale des Maladies, vient d’être totalement bouleversée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour inclure la réévaluation des maladies relatives à la sexualité féminine.
Le nouveau classement des Dysfonctionnements Sexuels Féminins (DSF) prend ainsi mieux en compte leur origine psychologique ou organique.
>>>> Le classement actuel des DSF est donc le suivant : <<<<
1) Les troubles du désir sexuel féminin
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1-a) Le trouble de désir sexuel hypo-actif :
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1-b) L’aversion sexuelle
Il s’agit d’un état d’aversion phobique (persistante ou périodique) se traduisant par le rejet ou l’évitement de tout contact ou relation sexuelle. La détresse personnelle psychologique conséquente, de type dépressif, est profonde.
Il s’agit d’une affection se traduisant par un manque ou une absence (persistante ou périodique) de désirs, de fantasmes ou de rêves sexuels. C’est aussi un manque de réceptivité à une activité sexuelle pouvant entraîner une détresse personnelle au niveau psychologique pouvant se manifester en états dépressifs.
2) Les troubles de l’excitation sexuelle féminine
Ces troubles se traduisent par une incapacité voire une impossibilité, permanente ou épisodique à atteindre ou à maintenir un état d’excitation sexuelle suffisant en préliminaire à un rapport sexuel.
Cette incapacité provoque une détresse psychologique personnelle aiguë. Ce trouble peut être défini cliniquement par un manque de lubrification génitale lors de la première phase d’excitation pendant un rapport sexuel.
3) Les troubles orgasmiques
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4-a) La dyspareunie
La dyspareunie est une douleur génitale, périodique ou persistante, se manifestant lors d’un rapport sexuel. Ce trouble peut être d’origine corporelle ou psychologique mais il entraîne toujours une détresse psychologique personnelle. -
4-b) Le vaginisme
Le vaginisme est un spasme involontaire, périodique ou persistant, de la musculature du tiers externe du vagin perturbant ou empêchant même une pénétration vaginale lors d’un rapport sexuel. Ce trouble se manifestant physiquement entraîne toujours une grave détresse psychologique personnelle.
4-c) Les douleurs sexuelles non-coïtales
Ce sont des douleurs sexuelles ou génitales, périodiques ou persistantes, induites par des stimulations sexuelles non-coïtales, c’est à sans pénétration. Elles aussi, elles provoquent des états de détresse psychologique personnels.